Moi, un entrepreneur? Partie 1

par Par Jean-François Cliche
9 février 2015
Je vous mentirais si je n’avouais pas que, depuis mes tout premiers débuts dans le domaine de l’insolvabilité, la notion d’un chèque de paye régulier et de 3 semaines de vacances ne m’était pas apparue comme une solution intéressante pour réaliser mes projets.Car je dois l’avouer, je fais partie de cette génération qui ne vit plus exclusivement que pour le travail, mais qui voit plutôt celui-ci comme un moyen d’arriver à réaliser ses objectifs.Je m’étais convaincu que je n’avais ni le temps, ni les ressources et encore moins les ambitions d’être à la tête d’une firme d’insolvabilité. Dans ce domaine rempli de grands cabinets et où la compétition est féroce, moi, nouveau syndic  que mes collègues s’amusaient toujours à appeler « Le Jeune », je me plaisais dans cette routine du lundi au vendredi de 8 à 4!Néanmoins, la vie nous réserve quelquefois des surprises. Au début de la dernière année, les circonstances m’ont forcé à démarrer avec un collègue un petit cabinet d’insolvabilité.J’ai beau être un Beauceron et techniquement avoir une génétique d’entrepreneur, ce nouveau projet me semblait l’un des défis les plus terrifiants que j’avais entrepris dans toute ma vie d’adulte.L’inconnue est probablement l’une des choses les plus difficiles à surmonter quand toute sa vie professionnelle avait été un cumul d’horaires, de feuilles de temps et d’évaluations bi-annuelles.Je sais que ces premières lignes semblent pessimistes, mais en fait, elles ne sont que le récit des premiers pas de cette nouvelle aventure qui, depuis plus de 9 mois, m’a  permis de devenir un entrepreneur et surtout un bien meilleur professionnel en insolvabilité.Je vous invite donc à me suivre sur le blogue de l’ACPIR, car ceci se veut le premier d’une série d’articles faisant le récit de mes expériences, de mes réussites et aussi de mes échecs.Il est destiné à tous ceux qui ont ou auront un jour le désir de dire oui à la question : Moi, un entrepreneur?Jean-François Cliche est un PAIR, syndic, entrepreneur, fier Beauceron et blogueur à temps partiel.