CAIRP

Canadian Association of Insolvency and Restructuring Professionals

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Emmanuel Phaneuf

Emmanuel Phaneuf, M. Sc., PAIR, SAI
Associé, Redressement et insolvabilité
Raymond Chabot Grant Thornton
Montréal, Québec
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Emmanuel Phaneuf terminait son mémoire de maîtrise en finances lorsqu’un ami lui a recommandé un emploi de premier échelon dans le domaine de la restructuration.

« Je n’avais aucune idée de ce qu’était le secteur », dit-il. « En revanche, je cherchais un emploi qui correspondrait à mon parcours universitaire et à mon intérêt pour la finance et le droit, et il me semblait bien que j’en avais trouvé un. »

Il a rejoint Raymond Chabot Grant Thornton en juin 2000 et a passé les premiers mois à se familiariser avec le métier. Au début, il s’est dit que ce serait un emploi d’été et qu’il trouverait autre chose à l’automne. En septembre, il savait qu’il ne partirait pas.

Emmanuel avait travaillé en vue d’obtenir le titre d’analyste financier agréé, mais il a réorienté ses efforts pour les consacrer à devenir un professionnel de l’insolvabilité et de la restructuration. Il a obtenu les titres de professionnel agréé de l’insolvabilité et de la réorganisation (PAIR) et de syndic autorisé en insolvabilité (SAI) en 2005.

Maintenant associé, il est membre du groupe Redressement et insolvabilité de Raymond Chabot Grant Thornton depuis 21 ans. Son expertise porte notamment sur les insolvabilités complexes, la fraude et les dossiers du secteur financier. Il fait également partie des premiers syndics à travailler sur des cas compliqués mettant en jeu des transactions de chaîne de blocs et des cryptomonnaies comme le bitcoin.

« C’est un travail qui est intellectuellement stimulant et qui demande de penser rapidement, de s’adapter et d’apprendre sur de nouvelles industries – aujourd’hui, il peut s’agir de cryptomonnaies, demain ce sera autre chose », dit-il. « Il n’y a pas que le travail, il y a aussi les rencontres. J’ai fait la connaissance de nombreuses personnes inspirantes et je dispose d’un réseau de collègues, d’avocats, de banquiers et d’autres professionnels. On n’a pas toujours le même client, mais on collabore souvent avec les mêmes personnes. »

Emmanuel a enrichi son réseau et ses connaissances lors d’un détachement auprès du bureau de Grant Thornton à Londres, en Angleterre, en 2009 et 2010. « Nos pays ont des réglementations différentes, mais la restructuration est fondamentalement la même », dit-il. « C’était une expérience d’apprentissage de voir comment ils gèrent les dossiers, et il est toujours utile de créer des liens. »

Emmanuel redonne au secteur depuis qu’il a répondu positivement à une demande de bénévolat de l’ACPIR. Il a participé très activement au programme éducatif de l’ACPIR, présidant le comité de rédaction de l’Examen national sur l’insolvabilité des CIRP/PAIR en 2010, 2011 et 2015. Il a occupé les fonctions de correcteur d’examen et d’examinateur en chef, et intervient chaque année depuis 2016 lors de l’atelier qui aide les candidats à se préparer à l’examen. Il a rejoint le conseil d’administration de l’ACPIR en 2019, est membre du Comité des pratiques des entreprises et a fait partie du Comité de supervision.

« Quand j’ai commencé à faire du bénévolat, j’ai découvert que j’aimais ça », dit-il. « J’ai aussi beaucoup appris, notamment en lisant la loi chaque année pour me préparer à l’examen, car ce dernier est axé sur les nouvelles règles à connaître. »

Il a également eu l’occasion de prendre la parole lors de conférences annuelles et provinciales, auprès d’institutions financières et même devant des juges de la Cour supérieure du Québec. Ces expériences ont été à la fois des occasions d’apprentissage et un moyen de montrer son expertise.

Emmanuel recommande le secteur aux personnes qui aiment relever des défis, apprendre des choses différentes chaque jour et aider les gens et les entreprises.

« Ce n’est pas toujours facile, mais si vous restez calme et faites votre travail au mieux, vous êtes en mesure d’aider les débiteurs à conserver leur entreprise ou les créanciers à économiser de l’argent, et cela est gratifiant », dit-il.

Il ajoute : « Il n’est pas nécessaire d’être un CPA ni d’avoir un diplôme en droit pour réussir les examens, mais si vous voulez être le meilleur, vous devez consacrer du temps à connaître la jurisprudence en profondeur. Vous devez travailler dur pour développer vos connaissances, vos capacités d’analyse et votre expérience. Il faut du temps, alors n’abandonnez pas. »