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Andrea Mailman
Directrice principale
Rita Anderson & Associates
Sydney, Nouvelle-Écosse
Se décrivant elle-même comme une « fille de la côte est », Andrea Mailman a vécu, travaillé et profité du plein air dans toutes les provinces de l’Atlantique. Elle y a également entrepris une carrière de 25 ans dans le secteur financier, avec un baccalauréat en écologie humaine (économie domestique) à l’Université Mount Saint Vincent, en Nouvelle-Écosse.
Cette entrée dans le monde des finances peut sembler inhabituelle, mais le programme comportait des cours de commerce, de marketing et de comportement du consommateur. Andrea a ainsi pu comprendre la dynamique d’un budget familial, ce qui lui a été utile plus tard. Son parcours lui a également montré qu’il y a des rôles intéressants et significatifs dans le secteur financier que l’on n’imagine peut-être pas quand on est étudiant.
Après l’université, Andrea s’est jointe à l’une des plus importantes banques du Canada comme stagiaire au service à la clientèle et en gestion des opérations. Ce premier poste a débouché sur d’autres fonctions dans les domaines des placements, des prêts et de la planification financière au sein de diverses institutions financières sur une période de plus de 10 ans. En cours de route, elle a suivi des cours sur la planification financière personnelle, les fonds communs de placement, les valeurs mobilières, les conseils financiers et la conformité financière.
Après un certain temps, Andrea a senti le besoin de faire quelque chose de différent et de plus satisfaisant dans le domaine des finances personnelles. Un poste d’administratrice en insolvabilité à pourvoir dans un grand cabinet de syndic semblait répondre à ce besoin, et elle a été embauchée.
« Je connaissais le domaine de l’insolvabilité grâce à mes études, mais je n’en savais pas grand-chose », dit-elle. « J’ai rapidement constaté que les difficultés financières sont plus fréquentes qu’on le pense, quel que soit le type de carrière, le niveau de revenu ou le niveau de scolarité. Il ne faut pas porter de jugement; il faut plutôt comprendre que tout peut arriver à n’importe qui et à n’importe quel moment. »
En dix ans, Andrea a aidé des personnes et des entreprises à surmonter leurs difficultés financières. Elle est devenue conseillère en solutions d’endettement, ensuite conseillère principale en solutions d’endettement, puis associée principale. En moins d’un an, elle a suivi le cours d’administrateur de l’ACPIR et le cours de conseiller au titre de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité (LFI).
Aujourd’hui directrice principale chez Rita Anderson & Associates Inc. à Sydney, en Nouvelle-Écosse, Andrea estime que sa formation et son expérience professionnelle l’ont beaucoup aidée à devenir une administratrice en insolvabilité efficace.
« Le rôle peut parfois s’apparenter à celui d’un travailleur social financier, qui doit gérer des problèmes très stressants que vivent de vraies personnes, lesquelles vous font confiance pour les aider à régler leur situation et à améliorer leur vie », explique-t-elle. « Le processus peut durer de neuf mois à cinq ans, et le secret pour guider ces gens réside dans l’expérience et dans la compréhension du vécu et de la situation de chacun. »
Elle aime apprendre en permanence. En fait, elle a découvert qu’il faut en apprendre un peu sur de nombreux sujets pour comprendre ses débitrices ou débiteurs et leur situation. Citons notamment la saison de la pêche dans différentes régions ou la variation de la valeur des maisons dans différentes communautés. Elle a constaté quelles répercussions négatives peuvent avoir un faible niveau d’alphabétisation sur les familles, et c’est en partie pour cette raison qu’elle participe au Conseil d’alphabétisation Laubach depuis plus de sept ans.
« C’est un travail exigeant, mais incroyablement gratifiant que d’aider les gens à retrouver leur stabilité financière », ajoute Andrea. « Il faut apprendre à ne pas amener son travail à la maison et essayer de trouver son équilibre, mais il s’agit d’une carrière tellement épanouissante. »
Pour s’en souvenir, elle garde sur son mur l’image d’un phare. Un client y a écrit : « Merci d’avoir été mon phare dans les moments difficiles. Tu m’as guidé dans la tempête ».